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Festival & Prix des Littératures Urbaines

Créé par Freddy Dzokanga, Zakaria Harroussi et Taoufik Vallipuram, le Festival et Prix des Littératures Urbaines est né d’une intuition claire : donner à la parole des quartiers et des villes la place qu’elle mérite dans le paysage littéraire français. Derrière ce projet, trois hommes : Freddy Dzokanga, écrivain et passeur d’histoires, Zakaria Harroussi, auteur engagé, et Taoufik Vallipuram, figure culturelle. Ensemble, ils ont créé une scène nouvelle, vivante, où se croisent écrivains confirmés, jeunes plumes, journalistes, sociologues et lecteurs passionnés.

Le Festival et Prix des Littératures Urbaines est organisé par l’association Quartier Bis de la Littérature, par une équipe entièrement bénévole d’une dizaine de personnes, et est soutenu par l’Union sociale pour l’habitat.

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Festival & Prix des Littératures Urbaines

Un manifeste urbain

Lancé en 2024, ce festival s’est d’abord installé à la Gaîté Lyrique avant de prendre racine à la Maison de la Poésie à Paris. Son ambition dépasse celle d’un simple prix littéraire : il s’agit d’un manifeste, un appel à raconter la ville dans toute sa densité, ses fractures et ses promesses.
En unissant littérature et espace urbain, le festival donne voix à celles et ceux qui écrivent depuis les marges, depuis les banlieues, depuis les lieux trop souvent laissés hors champ par les grandes institutions.

logo du festival et prix des litteratures urbaines

Deuxième édition (2025) — La Maison de la Poésie

Le 26 avril 2025, la deuxième édition s’est tenue à la Maison de la Poésie. Le thème choisi — « Vivre. En ville. Ensemble ? » — a ouvert une journée de rencontres, de débats et de lectures.
• Le matin, un débat intitulé « Les littératures urbaines ou la dernière chance du vivre-ensemble », animé par Taoufik Vallipuram, a réuni Nassira El Moaddem, Bakary Sakho et Jean-Luc Vidon.
• À midi, la discussion « Sortir des tours et des bourgs » a confronté les visions croisées de Camille Bordenet, Dalya Daoud et Ramsès Kefi, sous la houlette de Samuel Chabré.
• L’après-midi, un atelier d’écriture jeunesse et une présentation du comité de lecture par Adam Hammache ont rappelé l’importance de la transmission.
• La clôture fut marquée par une rencontre avec Fatima Ouassak, qui présenta un conte musulman dans la cité, avant la remise solennelle des prix.

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Un prix citoyen et populaire

Le Prix des Littératures Urbaines n’est pas décidé en vase clos. Il s’appuie sur un comité de lecture citoyen, composé de dizaines de lecteurs venus d’horizons différents. De janvier à avril, ils ont lu, discuté, et sélectionné quatorze finalistes parmi près de cinquante ouvrages. Cette mécanique confère au prix une légitimité unique : il n’est pas dicté par quelques voix, mais porté par une communauté.
Le jury final, quant à lui, rassemble écrivains, journalistes, artistes, mais aussi des lecteurs venus de l’univers carcéral, rappelant que la littérature ne s’arrête à aucune frontière sociale.

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Festival & Prix des Littératures Urbaines

Les lauréats 2025

Cette deuxième édition a sacré des œuvres fortes, qui prolongent l’ambition du festival :
• Romans : Clean de Johann Zarca, et Mon Petit de Nadège Erika.
• Essais : Petit frère : comprendre les destinées familiales de Yvon Atonga et Isabelle Coutant, ainsi que Barbès Blues de Hajer Ben Boubaker.
Ces choix disent la richesse des écritures urbaines : entre témoignage, enquête sociale et fictions à vif, elles tracent les contours d’une littérature actuelle, ancrée, brûlante de vérité.

Un souffle nouveau pour les lettres françaises

Au-delà des lauréats, le Festival et Prix des Littératures Urbaines s’impose comme une respiration. Il introduit dans le champ littéraire une énergie neuve, celle des cités, des gares, des places, des périphéries. Il donne aux mots une puissance politique et poétique.
Freddy Dzokanga et ses complices en ont fait bien plus qu’une cérémonie : une agora contemporaine où la littérature redevient populaire, citoyenne, fraternelle.

Le Prix des Littératures Urbaines lance son appel à livres autoédités –
à vos manuscrits !

Dans le cadre de la 3ème édition du festival et prix des littératures urbaines, nous recherchons des autrices et auteurs auto-édités dont les romans sont parus en 2024 ou 2025 et qui ont pour sujet ayant un ou plusieurs liens avec notre définition de la littérature urbaine :

« La ville au centre : L’intrigue se déroule dans un environnement urbain. Les lieux et les pratiques font partie intégrante de l’histoire et des personnages.

Contemporain : Le récit se déroule à l’époque de l’auteur et du lecteur, l’époque est clairement identifiable.

Représentativité réelle : Diversité des voix, milieux, vécus sans stéréotypes ni essentialisation. Description des dynamiques de la ville (sociales, économiques, politiques) amenant à la réflexion.

Incarnation du langage : Les personnages incarnent le langage et inversement. La langue est nourrie par l’oralité et les influences urbaines et vise à toucher émotionnellement et intellectuellement les lecteurs.

Si vous estimez que votre manuscrit répond à plusieurs de ces critères, merci de nous les envoyer à l’adresse suivante : quartierbisdalitterature@gmail.com